Le rapport révèle un ralentissement significatif du secteur technologique africain en 2023, parallèlement au ralentissement mondial du financement du capital-risque. Les startups africaines ont levé 2 milliards de dollars en fonds propres, soit une baisse de 43 % par rapport à l'année précédente, reflétant un écosystème en pleine maturité qui privilégie la qualité à la quantité.
Les principaux pays d'investissement traditionnels tels que le Nigéria, l'Égypte, le Kenya et l'Afrique du Sud ont maintenu leur position, tandis que la RDC Congo a supplanté le Ghana en tant que cinquième pays, soulignant l'émergence de nouveaux pôles.
Des secteurs émergents
Malgré la baisse globale du financement, la part du financement de la Fintech est passée de 30 % en 2022 à 50 %, soulignant son importance croissante dans le paysage financier. Les secteurs des technologies propres, de la mobilité et du commerce électronique ont également suscité l'intérêt des investisseurs, tandis que des secteurs émergents tels que l'IA montrent des signes prometteurs de croissance future.
La rentabilité et la solidité économique sont devenues des paramètres commerciaux cruciaux pour les startups, indiquant un écosystème en pleine maturité axé sur des modèles commerciaux éprouvés et une exécution solide.