Lors de sa participation au Congrès mondial de l'entrepreneuriat GEC Africa à Cape Town, le ministre de l'Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises algérien, Yacine Oualid, et la ministre du Développement des Petites entreprises de l'Afrique du Sud, Stella Ndabeni-Abrahams, ont signé un mémorandum d'entente visant à renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine des startups et de l'innovation.
Ce mémorandum représente une étape importante dans le développement des relations bilatérales entre l'Algérie et l'Afrique du Sud, offrant de nouvelles perspectives d'investissement pour les entrepreneurs des deux nations. Il vise spécifiquement à favoriser les échanges d'expertise et de bonnes pratiques, ainsi qu'à encourager la collaboration entre les startups algériennes et sud-africaines.
Selon le ministère de l'Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, cette initiative ouvre la voie à de nombreuses opportunités pour les entrepreneurs des deux pays, notamment en termes de développement de projets conjoints, de transfert de technologies et de partage d'expériences.
“Une étape importante dans le développement des relations bilatérales entre l'Algérie et l'Afrique du Sud”
Parallèlement à la signature du mémorandum, le ministre algérien a participé à la réunion des ministres africains présents au congrès mondial, où il a souligné l'importance de la coopération régionale en matière d'entrepreneuriat. Il a notamment mis en avant la Déclaration d'Alger pour le développement des startups, adoptée lors de la 36e session ordinaire de l'Assemblée de l'Union africaine, et plaidé en faveur de mesures visant à faciliter la circulation des talents en Afrique et à soutenir l'accès des entrepreneurs aux marchés du continent.
Le congrès mondial de l'entrepreneuriat a constitué une plateforme de discussion essentielle, réunissant plus de 1500 participants de 43 pays africains et 15 ministres africains. Cette rencontre a permis d'explorer les opportunités de renforcement de la coopération entre les pays africains dans le domaine de l'entrepreneuriat, soulignant ainsi l'importance de la collaboration internationale pour favoriser le développement économique et technologique du continent.
Ces dernières années, l'Algérie a également fait des progrès significatifs dans le développement de son écosystème numérique. Des initiatives gouvernementales visant à promouvoir l'innovation et l'entrepreneuriat dans le secteur des technologies de l'information et de la communication (TIC) ont été mises en place. Des incubateurs, des espaces de coworking et des programmes de soutien aux startups ont été lancés dans plusieurs villes du pays. De plus, des efforts ont été déployés pour améliorer l'accès à Internet et pour encourager l'adoption des technologies numériques à tous les niveaux de la société. Malgré ces avancées, des défis persistent, notamment en matière de connectivité haut débit et de développement des compétences numériques. Cependant, l'Algérie continue d'investir dans le secteur numérique dans le but de stimuler l'innovation, la croissance économique et la création d'emplois dans le domaine des TIC.
L'Afrique du Sud, quant à elle, est souvent considérée comme un leader de l'écosystème numérique en Afrique. Le pays dispose d'une infrastructure numérique avancée, d'un accès Internet relativement répandu et d'une communauté dynamique de startups et d'entrepreneurs technologiques. Des zones d'innovation, telles que le Silicon Cape à Cape Town et le quartier de Sandton à Johannesburg, ont émergé comme des hubs technologiques où des entreprises de haute technologie prospèrent. De plus, le gouvernement sud-africain a mis en place des politiques et des programmes de soutien visant à favoriser l'innovation et l'entrepreneuriat dans le domaine des TIC. Cependant, malgré ces succès, des défis persistent, notamment en ce qui concerne l'accès universel à Internet, les inégalités socio-économiques et les questions de cybersécurité. Néanmoins, l'Afrique du Sud demeure un acteur majeur de l'écosystème numérique africain et continue d'attirer l'attention des investisseurs et des entrepreneurs du monde entier.