A l’instar de la première édition, le sommet de cette année réunira des entrepreneurs passionnés, des investisseurs visionnaires, des experts en technologies et des décideurs clés pour discuter des dernières tendances en matière de transformation numérique en Afrique. Plus de 200 entreprises et start-up africaines du numérique y sont attendues. Une participation de l’écosystème numérique africain destinée à discuter des dernières tendances en matière de transformation numérique en Afrique.
Un des points forts du Digital African Summit, la compétition de pitch de startups. Les entrepreneurs auront l’occasion de présenter leurs idées novatrices devant des investisseurs en capital-risque, avec des possibilités de financement à la clé. Une occasion unique pour les startups africaines de gagner en visibilité et de trouver des partenaires et des investisseurs pour soutenir leur croissance.
Le salon sera également un lieu privilégié pour découvrir les dernières tendances, les nouveaux produits et les innovations dans différents domaines. Des exposants de divers horizons seront présents pour présenter leurs produits, leurs services et leurs solutions fintech, e-commerce, cybersécurité, solutions de cloud computing, les objets connectés ou la réalité virtuelle et augmentée…
Enfin, le Digital African Summit propose une série de conférences, de workshops thématiques et d’ateliers pour élargir ses connaissances, s'inspirer et se connecter avec les meilleures pratiques de l’industrie.
L’Algérie du numérique
Cet événement d’envergure, constitue à coups sûr, une vitrine pour l'écosystème numérique algerien devenu, depuis quelques années, une des références africaines en termes de pénétration du numérique. Avec un taux de pénétration internet qui dépasse les 70%, accompagné d'un débit en amélioration constante d'année en année. La télédensité mobile est de plus de 107%, l'Algérie est classée dans le top 30 mondial comme affichant le coût de consommation de l'Internet mobile le plus bas d'Afrique avec un tarif de 0,48 $USD par Go. Par ailleurs, le paiement en ligne a littéralement explosé avec un nombre de transactions qui a augmenté de 95% en 2022. Son chiffre d’affaires a bondi à plus de 16 milliards de DA, soit une hausse de 3200% par rapport à celui d’avant la pandémie de la Covid.
Un écosystème dynamique
Dans une dynamique de transformation digitale, l'Algérie apparaît avec plusieurs atouts. En plus d'une infrastructure bien développée, avec un large éventail de services télécoms et de connectivité internet de qualité, le pays est un marché attrayant avec plus de 46 millions d'habitants, en plus d’une main-d'œuvre qualifiée, avec de nombreux professionnels formés et expérimentés dans les domaines de l'informatique, des télécommunications et des technologies numériques. Pour soutenir cette dynamique, le pays oeuvre à la mise en place d’un cadre juridique, à travers l’adoption du Startup Act notamment, la création d’un fonds d’investissement de 10 millions d’euros destiné à soutenir les, près de 3 000 startups recensées à l’échelle nationale, ainsi qu’un fond d’investissement de 1,2 milliard de dinars algériens (10 M €) destiné au financement des entreprises innovantes.
« L’Afrique a un grand besoin de la technologie algérienne en matière de numérisation »
Les acteurs ne s’en cachent pas, l'Algérie doit être la locomotive de l’intégration numérique africaine. Lors de l’édition 2022 du Digital African Summit, le ministre de la Numérisation et des Statistiques, Hocine Cherhabil insistait déjà sur la nécessité pour les pays africains de renforcer l’intégration dans le domaine du numérique et l'Algérie se montrait déjà disposé à jouer ce rôle de locomotive.
« Il est important de poursuivre le processus d'intégration africaine notamment à travers l'entrée en vigueur de la ZLECAf. Il s’agit notamment du projet de la dorsale transsaharienne de fibre optique reliant l’Algérie au Nigeria, qui contribuera au développement de la digitalisation sur le continent », avait indiqué le ministre.
Dans ce sens, l’Egypte et l’Algérie ont décidé d’installer deux nouveaux câbles sous-marins qui renforceront la connectivité entre l’Egypte et l’Algérie, avec une exploitation prévue à partir de 2025. Ces câbles sous-marins permettront aux deux pays d’accéder à un réseau à haut débit de manière optimale, avec une perspective de quatre connexions directes par câble. Dans la même veine, un programme de liaison fibre optique entre l'Algérie et le Nigeria est très avancé.