À Nairobi, capitale bouillonnante d'idées, s’est tenu du 22 avril jusqu'au 25 avril, le Connected Africa 2024, un sommet réunissant des capitaines d'industrie et des leaders gouvernementaux pour discuter du rôle majeur de l'économie numérique dans la croissance et le développement de l'Afrique et explorez les opportunités émergentes et les défis urgents dans ce paysage numérique en évolution rapide. Au total près de 2000 délégués réunis pour affronter les priorités de l'Afrique en matière de TIC, avec pour fil conducteur l'Agenda 2063 de l'Union africaine (UA).
La rencontre, survenue à un moment où la transformation numérique redéfinit les économies mondiales, a souligné l'engagement proactif de l'Afrique à adopter les innovations technologiques pour catalyser le développement économique et social. Abordant les enjeux critiques de l'ère numérique : l'inclusivité et la sécurité. Alors que la plupart des pays africains déploient déjà des stratégies nationales pour le gouvernement numérique, une solide infrastructure prioritise la cybersécurité, la protection des données et l'innovation, dans le cadre d'un engagement plus large des décideurs politiques à s'assurer que les avantages de la numérisation profitent à tous.
“Jeter les bases d'un écosystème numérique sécurisé, résilient et inclusif pour des millions d'Africains”
Les organisateurs ont estimé que toutes ces stratégies jetteront les bases d'un écosystème numérique sécurisé, résilient et inclusif pour des millions d'Africains.
« Nous pensons qu'en nous réunissant lors d'événements tels que le Sommet Connected Africa, nous pouvons créer un dialogue et des collaborations significatifs qui stimuleront la transformation numérique de l'Afrique. L'engagement de Safaricom à ce sommet témoigne de l'engagement de l'entreprise à créer ensemble, à élargir ses horizons et à avancer vers l'avenir », a déclaré Peter Ndegwa, PDG de Safaricom. Acteur majeur de la scène numérique régionale, Safaricom, qui s’est fortement impliqué dans le sommet, illustre l’engagement des entreprises à conduire des sociétés numériques et à promouvoir un avenir durable pour le continent. En plus de soutenir le sommet, Safaricom devrait lancer la Connect Academy, un centre d'excellence pour la formation et le développement de techniciens qualifiés en fibre optique au Kenya. Cette initiative s'aligne sur l'engagement de Safaricom à nourrir les talents locaux et à favoriser l'innovation dans le pays.
Lors de la cérémonie de clôture, Rigathi Gachagua, vice-président du Kenya, a souligné l'urgence d'embrasser la transformation numérique, mettant en avant la rapide évolution technologique et les défis qu'elle pose aux décideurs politiques et au secteur privé. Il a mis en lumière la puissance des citoyens, en particulier des jeunes, comme une ressource cruciale pour faire de l'Afrique un acteur majeur dans le domaine mondial du numérique et de l'innovation, y compris dans le domaine de l'intelligence artificielle. Selon lui, cela justifie l'opportunité stratégique du sommet pour promouvoir l'émergence d'une Afrique inclusive où personne n'est laissé pour compte.
Rigathi Gachagua a également souligné l'opportunité unique de l'Afrique de capitaliser sur les innovations numériques pour un développement durable. Il a mis en avant le leadership de l'Afrique dans la transformation numérique, prête à exploiter des solutions agiles et durables pour une croissance et un développement inclusifs. Lequel positionne l'Afrique comme un leader mondial dans l'orientation de l'avenir de la transformation numérique.
“La Déclaration de Nairobi vise à promouvoir une Afrique connectée et responsabilisée”
Tout au long du sommet, les discussions ont porté sur des questions majeures telles que le développement des infrastructures, le commerce numérique, l'intégration de l'intelligence artificielle et l'harmonisation des politiques. Dans un communiqué conjoint signé par les ministres de l'Information, de la Communication et de l'Économie numérique de toute l'Afrique et les ambassadeurs étrangers présents à l'événement, les dirigeants ont présenté une feuille de route complète pour l'autonomisation numérique. Cela comprend des initiatives visant à intégrer les compétences numériques dans les programmes éducatifs, à développer les infrastructures à large bande, à faciliter le commerce numérique via la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et à promouvoir la recherche et l'innovation en matière d'intelligence artificielle. Les ministres et les parties prenantes ont également réaffirmé leur engagement à favoriser un écosystème propice à l'innovation numérique et à l'entrepreneuriat.
Le sommet s’est conclu sur la Déclaration de Nairobi un document qui a été adopté par les ministres africains des TIC lors du Sommet Connected Africa 2024. La Déclaration de Nairobi, à travers laquelle les ministres africains des TIC se sont engagés à étendre l'accès à Internet et à doter les jeunes de compétences numériques pour une croissance inclusive, vise à promouvoir une Afrique connectée et responsabilisée. La déclaration appelle à une collaboration accrue entre les pays africains afin de développer l'infrastructure numérique du continent et d'améliorer l'accès aux TICs pour tous. Un document majeur qui fournit un cadre pour le développement du secteur des TIC en Afrique. Elle permettra de mobiliser les ressources et le soutien nécessaires pour atteindre les objectifs de transformation numérique du continent.
Tout au long du sommet, les discussions ont porté sur des questions cruciales telles que le développement des infrastructures, le commerce numérique, l'intégration de l'IA et l'harmonisation des politiques. Dans un communiqué conjoint signé par les ministres de l'Information, de la Communication et de l'Economie numérique de toute l'Afrique et les ambassadeurs étrangers présents à l'événement, les dirigeants ont présenté une feuille de route complète pour l'autonomisation numérique, englobant des accords, des engagements et des résolutions politiques.
Il s’agit notamment d’initiatives visant à intégrer les compétences numériques dans les programmes éducatifs, à développer les infrastructures à large bande, à faciliter le commerce numérique via la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et à promouvoir la recherche et l’innovation en matière d’IA. Les ministres et les parties prenantes ont également réaffirmé leur engagement à favoriser un écosystème propice à l'innovation numérique et à l'entrepreneuriat.
À la fin du sommet, la Déclaration de Nairobi a été signée, ouvrant la voie à une Afrique numériquement renforcée. Les ministres africains des TIC se sont engagés à étendre l'accès à Internet et à doter les jeunes de compétences numériques pour une croissance inclusive.Connected Africa Summit 2024