Financé à hauteur de 238 millions de dollars, les travaux de déploiement de la fibre optique en Guinée sont désormais terminés. L'ensemble du territoire national est désormais couvert grâce à un réseau bâti sur plus de 4 000 kilomètres reliant la totalité des villes au câble sous-marin.
« Ce backbone va permettre aux guinéens, aux entreprises, à tous de communiquer rapidement »
« Ce backbone va permettre aux guinéens, aux entreprises publiques et privées, aux banques, à tous les secteurs d'être au diapason du monde moderne, de communiquer rapidement, de s'informer rapidement, de voir les images virtuelles rapidement et d'être aux quatre coins du monde à l'instant T », souligne Sanoussy DABO, économiste et directeur général de la société de gestion du backbone nationale. Le financement a été obtenu en grande partie auprès de Eximbank, à travers la coopération entre la Guinée et la Chine, à hauteur de 214 millions de dollars pour déployer cette infrastructure sur 4 425 kilomètres avec tous les équipements qu'il faut. « À date, tout est terminé et nous avons lancé la commercialisation. Aujourd'hui nous disposons d'une data center de 44 rack, ce qui veut dire que nous sommes en mesure d'héberger toutes les données de l'Afrique, pour dire que nous sommes fin prêts. »
Réviser à la baisse les coûts de communication pour les utilisateurs
Les travaux ont duré six ans, de 2014 à 2020, et permettront d'améliorer la qualité des services privés et publics, mais aussi la possibilité de réviser à la baisse les coûts de communication pour les utilisateurs guinéens. C'est également une aubaine pour les entreprises, et aussi une source de revenu pour l'État. La société civile, quant à elle, salut une avancée qui permettra de favoriser l'accès des populations des zones rurales à internet.
Le réseau du backbone nationale guinéen répond aux standards internationaux avec la construction de trois fourreaux en zone urbaine et deux en rase campagne. Lorsque son exploitation aura atteint sa vitesse de croisière, il devrait permettre de sécuriser entre 30 et 40 millions de dollars de revenus annuels au budget national.