Trois personnalités reconnues de la société civile africaine intègrent le nouveau Conseil de surveillance de Facebook, à savoir l’instance indépendante qui arbitrera la modération sur le réseau et participera à la promotion de la liberté d’expression sur la toile.
La militante camerounaise Julie Owono, directrice du réseau Internet Sans Frontières, avocate de formation ; Aria Asare-Kye, Sénégalaise, membre active de l'Open Society Initiative for West Africa (OSIWA), une organisation ouest-africaine qui promeut les valeurs démocratiques ; le Kenyan Maina Kiai, directeur du programme Global Alliances and Partnerships de Human Rights Watch au Kenya, a passé les vingt dernières années à faire campagne pour les droits de l’homme et les réformes constitutionnelles dans son pays. Il a été, de 2011 à 2017, Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit de réunion pacifique et d’association.
Une présence « africaine » qui confirme l’intérêt de Facebook pour l’Afrique et son marché de 2,5 milliards de consommateurs à l’horizon de 2050
La présence de Julie Owono, Aria Asare-Kye et Maina Kiai au sein du Conseil - qui in fine sera composé de 20 membres -, confirme l’intérêt de Facebook pour l’Afrique et son marché de 2,5 milliards de consommateurs à l’horizon de 2050.
Aux côtés d’autres illustres personnalités internationales, telles que la lauréate yéménite du prix Nobel de la paix 2011 Kolkata Abdel-Salam Karman, ou encore Andras Sajo, ancien juge hongrois et Vice-président de la Cour européenne des droits de l’Homme, les trois africains
seront chargés de « prendre des décisions définitives et contraignantes sur la question de savoir si un contenu spécifique doit être autorisé ou supprimé de Facebook et Instagram », explique Facebook dans un communiqué.